Au cours des prochains jours, nous allons vous présenter les 10 phénomènes météorologiques les plus bizarres du monde. Aujourd’hui nous commencerons avec les numéros 7 à 10.
Phénomène numéro 10 :
Depuis 1950, plus de 80 classifications distinctes de nuages ont été créées, afin d’élaborer un système d’identification standardisé de nuages. Avec cette liste complète, la plupart des scientifiques atmosphériques ont supposé que la classification des nuages avait été accomplie et définitivement réglée. Cependant, en novembre 2015, un nouveau type de nuage a été proposé : Asperatus undulatus.
Décrit comme ressemblant à la surface d’une mer agitée, l’asperatus undulatus se forme lorsque la vitesse et la direction du vent au niveau des nuages font prendre au nuage l’aspect d’une vague agitée.
Le nuage asperatus a été le plus souvent observé dans les Grandes Plaines aux États-Unis, mais il y a aussi de nombreuses photos d’autres endroits dans le monde, comme l’Angleterre et la Nouvelle-Zélande. Le phénomène porte aussi le surnom de la « rivière du ciel » à cause de ses ondulations et sa beauté.
Pour la première fois depuis 63 années, il se pourrait que l’Organisation météorologique mondiale (OMM) reconnaisse un nouveau type de nuage et l’intègre à l’Atlas international des nuages.
Phénomène numéro 9 :
Les nuages peuvent souvent prendre des formes étonnantes. L’une d’elles s’appelle le Morning Glory Cloud, ou Gloire du matin. Le Morning Glory Cloud est une bande de nuages relativement étroite qui peut mesurer jusqu’à 1000 kilomètres de long. Ils sont souvent aperçus le long des régions côtières du nord-est de l’Australie.
Le mécanisme exact de la formation de ces nuages n’est pas encore entièrement connu et fait encore objet d’enquêtes. En tout cas, il est supposé que la formation ait un rapport avec les brises marines et les systèmes frontaux qui traversent des régions très humides. Ici, l’air de l’atmosphère représente une sorte de paysage des vagues invisible.
Phénomène numéro 8 :
Les nuages noctulescents sont généralement vus au crépuscule et sont éclairés par la lumière du soleil qui est en-dessous de l’horizon. Le terme de « noctulescent » vient du latin et signifie « nuit brillante ». Ils se forment à des latitudes plus élevées (entre 50 et 70 degrés) et sont observés surtout durant les mois d’été. Ces nuages sont constitués de minuscules cristaux de glace à haute altitude où la température est très froide. Les particules de poussière qui contribuent à leur formation proviennent principalement des restes des étoiles filantes désintégrées. Ils peuvent être observés environ une à deux heures après le coucher du soleil et juste avant le lever du soleil si le ciel est en grande partie sans nuages.
Phénomène numéro 7 :
Les tornades sont bien connues par la plupart des gens. Ses vents ont souvent des effets destructeurs, mais en combinaison avec du feu elles peuvent accroître encore plus les dommages.
Les tornades de feu se produisent lors d’une tempête en formation sur une source de chaleur intense, comme celle d’un feu de forêt ou un feu de brousse. Les flammes sont aspirées vers le ciel par la tornade et ainsi il peut arriver que le feu se propage plus vite.
Une tornade de feu particulièrement violente a eu lieu en 2003 à Canberra, la capitale de l’Australie. Le résultat a été dévastateur et par conséquent, des événements similaires dans le monde entier ont conduit à renforcer la recherche dans le domaine des événements pyro-convectifs.
La semaine prochaine nous allons continuer cette série avec les phénomènes numéros 4 à 6.
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